si chercher à faire ouvrir les yeux aux personnes est un métier alors qu'il en soit ainsi. En effet, tu vas souvent à la rencontre de jeunes gens, de powers et même d'humains sans importances que la propagande du gouvernement cible.

Ton pouvoir tient de l'air, c'est simple, tu maitrise l'oxygène. Tu peux augmenter son taux dangereusement au point de faire s’enflammer l'air tout comme tu peux le diminuer jusqu'à le rendre inexistant. C'est un excellent moyen de te protéger du feu car, tout le monde sait qu'il n'y a pas de feu sans oxygène. Tu peux à souhait cibler un périmètre bien précis autour de toi ou autour d'une personne. Ton pouvoir offre de multiples possibilités.

Tu n'es pas quelqu'un de très sociable mais tu n'es pas non plus répulsif. Tu n'es pas timide, tu n'as pas peur de la foule, mais tu l'évite. La raison est simple, tu aime la solitude (et tu es un peu un fugitif). Mais tu es tout de même loin d'être un Hermite isolé tout en haut d'une montagne qui refuse tout contact. Si quelqu'un te plait, t'intéresse, si elle te ressemble, si elle te sollicite; il est probable que vous deveniez de très bon alliés, peut être même amis. Mais attention, tu es quelqu'un de plutôt possessif et jaloux. Pas avec tout le monde, vraiment avec ceux qui te sont les plus proches. Cette jalousie limite maladive peut te faire sortir de tes gongs et révéler la part sombre qui se cache en toi. La violence, la haine, l’égoïsme, la culpabilité (car oui parfois tu aimerais en crever au point de volontairement priver ton corps d'oxygène), le sadisme... Il vaut mieux éviter de se frotter à toi dans ces moments de sombre folie.

Ta plus grande peur ? Que l'on te vole la personne à laquelle tu tiens le plus au monde, celle pour qui tu pourrais mourir si elle te le demandais simplement. Que cette personne t'abandonne, te rejette malgré tout l'amour que tu lui portes et pourrais lui apporter. C'est là ta plus grande peur. Et pourtant, parfois, tu risque de la violenter quitte à ce qu'elle te haïsse de tout son être. Parfois tu la rendra si faible qu'elle ne pourra plus te fuir. Mauvais, bon. Qui es-tu réellement ? Ah si tu le savais toi-même ! Tu me répondrais sans problème. Si tu es fou ? Probablement. Tu perds complétement la tête, pourra-t-on un jour te soigner ? Par l'amour peut être ? Tout cela reste à voir.

L'une de tes plus grandes haines ? Le gouvernement et toutes les personnes qui ne perdraient pour rien au monde leur foi envers ce dieu imposteur.

Ce que tu aimes ? Passer ton temps libre (c'est à dire très souvent) à regarder, observer du haut d'un arbre, d'un immeuble, d'un endroit sombre, les jeunes proies du gouvernement, les militaires en chasse ou encore simplement, les petits animaux, les écureuils, les lièvres ou les renards... Tu apprécies passer tes heures à ne rien faire, à simplement écouter et observer. Tu aimes les rares moments où il t'est possible de te laver. Tu aimes dormir dans un lit propre, ce qu'il t'es rarement possible de faire. Tu aimes ne pas être obligé de manger dans l’assiette et avec les couverts déjà utilisés d'un inconnu. Tu aimes lorsque tu n'es pas obligé de fouiller les poubelles des supermarchés pour te nourrir. Tu aimes les petites choses desquelles tu pourrais te lasser si comme beaucoup tu laissais le gouvernement répandre sa propagande dans tes oreilles et dans tes yeux pour aller te laver le cerveau.

Tu ne passes pas inaperçu même si tu préférerais te fondre dans la masse. Presque être invisible. Or ce n'est pas le cas, donc à tout moment l'on peut découvrir qui tu es vraiment car l'on s’intéresse à toi, que ce soit pour quelques secondes pour un long mois. Tu mesures bien un mètre et quatre-vingt-trois centimètres pour un poids X donnant un indice de masse corporelle tout à fait normal. Tu n'es pas gringalet, il faut avouer que tu es bien fait, musclé juste ce qu'il faut sans pour autant que ce ne soit trop prononcé. Ta musculature est clairement devinable sous la blancheur, la clarté de ta peau douce qui fait ressortir la couleur de chacun de tes yeux. En effet c'est quelque peu étrange que ton oeil gauche ne soit pas du même azurin que ton oeil droit. Sais-tu pourquoi il est doré ? Non ? Je ne le sait pas non plus. Souvent tu caches cette anormalité sous un bandeau de cuir noir. Ton visage est encadré d'une fine crinière noire avec de magnifique reflets bleu nuit généralement en bataille mais qui garde une incomparable douceur. Elle n'est pas particulièrement bien coupée et tu la coupe dès qu'elle te semble trop longue, qu'elle te gène. Sur tes lèvres fines parfois sèches et gercées est souvent dessiné un petit sourire sournois et dans le fond de tes yeux l'on aperçoit assez fréquemment de la malice et de l'amusement. Tous ces éléments forgent ton charme exclusivement dirigé vers les hommes. Il faut de tout pour faire un monde.

Une chose susceptible de repousser certaines personnes est ton manque d'hygiène. Oh ce n'est pas volontaire ! Tu aimerais pouvoir te décrasser aussi souvent que possible mais ton statu ne le permet pas. Malgré tout ça ne te dérange pas plus que ça tu y es habitué depuis des années. Par ce manque tu ne sens pas toujours la rose et tes vêtements sont souvent salis, couverts de boue, de terre, troués par les arbres, les conflits de rue...

Tes vêtements, parlons-en si tu veux bien. Tu portes un pantalon gris, ample sans pour autant que tu puisses nager dedans, disons que c'est un vieux pantalon déchiré au chevilles qui ne te saucissonne pas comme un rosebeef la veille de noël que tu portes avec une simple ceinture noire. Ceci avec un t-shirt noir et une longue cape couleur vert foncé qui te sert également de manteau et de capuchon. Bien qu'elle soit fine elle tient parfaitement chaud. Pour ce qui est des chaussures, de simples boots noires font l'affaire. Il est clair qu'elles ne sont pas toutes neuves mais elles ne sont ni trouées ni perméables. Voila de la bonne qualité.

Tu es né simplement, conçu par deux parents tout à fait normaux. Qui aurait pu prédire que tu serais différent ? Comment auraient-il pu savoir que tu en était "un" ? Ta mère craignait ces "anormaux" et refusait d'en entendre parler. Ton père était un politicien ne voyant qu'à travers le système mis en place. Il avait une foi immense envers le gouvernement. C'est tout naturellement qu'il a tenu à ce que tu rejoigne l'établissement prévu spécialement pour les personnes dans ton cas. Tu n'étais pas normal, tu était une "anomalie" comme le disait si bien ta génitrice.  Elle n'a jamais pu accepter l'idée que tu sois l'un des leurs. Pourquoi elle ? Qu'avait-elle fait au monde ? A l'univers ? Au dieux ? Son âme était certainement très pure, immaculée. Alors pourquoi l'avait-on choisi elle ? Que lui reprochait-on ? Son mariage, son amour envers cet homme d'une tout autre origine que la sienne ? Elle ne te témoigna jamais l'amour qu'une mère aurait du t'accorder et presque jamais tu n'entendis parler d'elle.

Dès ton plus jeune âge on t’embrigada dans le système. Dès ton plus jeune âge tu étais voué à rejoindre l'armée. Mais rien ne se passa comme prévu. Rien n'aurait pu prédire que tu choisirais de t'opposer à ta "destinée", tu étais bon élève, apprécié par tes camarades et tes professeurs, tu étais presque un élève modèle. Mais tu avais appris à te faire tes propres opinions, tu avais appris à ne suivre que tes envies que tes buts. Tu regardais les autres, pauvres ignorants qui se faisaient innocemment laver le cerveau. Tu avais de très bons amis mais tu ne partageais jamais tes idées avec eux, ils étaient comme tous les autres, de simples moutons suivant leur berger. Du coup il te prenaient pour un type calme, ne parlant pas pour ne rien dire, attentif au petits détails. Mais vous aviez beau être proches, tes amis une fois adultes, lorsque tu disparus subitement quelques mois avant ton intégration à l'armée, n'ont jamais comprit la raison de cette "trahison".

Tu avais attendu la dernière minute, profitant des enseignements de tes professeurs pour arriver à une maitrise presque parfaite de ton pouvoir. Puis tu avais disparut. Ton bracelet ne fut jamais retrouvé. Tout simplement parce que tu ne t'en es jamais débarrassé, le gardant précieusement en attendant le jour où il te sauverait la mise.

Tes parents ? Ils ne sont que des brides dans tes souvenirs, mais ces brides tu ne peux pas les ignorer. Parfois en rêve tu revois le visages flou de tes parents, tu te souviens juste du rouge à lèvre rouge et des cheveux longs, lisses et bruns qu'avait ta mère sur la seule photo qu'elle avait déniée t'accorder. Ton père que tu voyais souvent enfant, s'était fait de plus en plus absent à ton égard pour finir par t'oublier définitivement. Tu sais qu'il était, qu'il est blond, si toutefois il est toujours vivant et qu'il portait souvent des haut-de-forme.

Tes amis ? Plus de contactes. Mais tu sais précisément où ils habitent, où ils travaillent, tu connais précisément leur emploi du temps et tu sais que tu pourra compter sur leur silence le jour où par malheur tu auras besoin de leur aide. Tu sais aussi qu'ils ne comprendrons jamais la raison de ta dites "trahison" et tu n'entrera donc pas dans les détails si l'un d'eux venait à te poser la question.

Si tu as déjà aimé quelqu'un ? Profondément. Mais ce jeune homme ne fut jamais à toi et tu as finis par le priver définitivement d'oxygène. Parfois tu vas sur sa tombe, tu déposes de beaux lys mélangés à de beaux spider-lily  sur le marbre et tu t'en va s'en verser la moindre larme.

Tes actions contre le gouvernement  ? T'infiltrer dans leur prestigieuse école quelques heures afin de "corrompre", comme le dit si bien la société, les moutons. Tu leurs sort ton discourt habituel pour les convaincre de réaliser qu'ils ne sont que des pions à la disposition du gouvernement qui ne les vois ni plus ni moins que comme des bêtes d'élevage destinées à mourir tôt où tard pour son propre désir.

Où est-ce que tu dors ? Eh bien un peu partout, tu passe tes nuits dans les rues sombres ou encore dans les bâtiments désaffectés. Parfois tu arrives à convaincre quelqu'un de t'héberger et d'autres fois tu t'invites chez les gens pendant leurs sommeil.